Citadin Ring
Performance participative / 2011
La ville est un espace lié à la compétitivité, la concurrence, l'autonomie mais aussi les contraintes et les règles. Le citadin est contraint de modifier son état de corps, que ce soit par rapport à l'espace urbain, ou à ses codes. A vous de donner vos règles dans ce ring de danse. Choisissez votre combattant danseur, imposez lui vos règles, votre rythme, et ses relations avec les autres.
"Citadin ring" est une performance participative où le passant entraîne le danseur dans un combat citadin.
La ville est un espace lié à la compétitivité, la concurrence, l'autonomie mais aussi les contraintes et les règles. Le citadin est contraint de modifier son état de corps, que ce soit par rapport à l'espace urbain, ou à ses codes. A vous de donner vos règles dans ce ring de danse. Choisissez votre combattant danseur, imposez lui vos règles, votre rythme, et ses relations avec les autres.
"Citadin ring" est une performance participative où le passant entraîne le danseur dans un combat citadin.
Paroles de la chorégraphe :
Dans cette performance, j’ai voulu questionner l'espace urbain non comme simple espace architectural, mais comme lieu où se jouent (et « dé-jouent ») tous les codes propres à notre société ultra citadine. La ville est l'archétype d'une société organisée et construite autour de règles tellement incorporées en nous-mêmes, que nous n'en sommes plus conscients.
Regarder à droite, à gauche avant de traverser, attendre que le feu soit vert, éviter les regards... Autant de comportements et d’actes vécus chaque jour, des états de corps propres à chaque situation que la ville nous fait vivre. Ces règles invisibles sont motivées par le culte de la performance.
Celui qui gagne est celui qui a compris les règles et ses ficelles, pour mieux en jouer et les détourner.
“Citadin ring” évoque ce corps combattant, ce corps compétiteur soumis à des règles qui le dépassent, mais qu’il incarne tout en même temps. Comme le boxeur dans le ring, le citadin se doit d'être performant, d’encaisser les coups, et de voir les faiblesses de son adversaire.Cette volonté de réintroduire l'échange dans l’espace public, en faisant participer les passants était pour moi essentiel. Mettre le piéton non plus dans un rôle de consommateur mais d'acteur. Ce corps piéton est aussi un citoyen, un homme actif qui peut donner son avis et être créateur lui aussi. Au-delà de l'envie de proposer au passant de vivre l'expérience de la création chorégraphique, il y a le souhait d'éveiller la conscience et le regard du citadin sur sa condition. Ainsi, le citadin peut observer comment chaque danseur répond à la même consigne avec les possibilités propres à son corps, et les différentes interprétations qui s’en dégagent. Chacun des danseurs se meut différemment, tout comme chaque citadin répond différemment aux contraintes que la société lui impose. Ce qui nous semblait alors être une réalité immuable, imposée du dehors, est finalement toute relative en fonction du point de vue de celui qui la traverse.
Dans cette performance, j’ai voulu questionner l'espace urbain non comme simple espace architectural, mais comme lieu où se jouent (et « dé-jouent ») tous les codes propres à notre société ultra citadine. La ville est l'archétype d'une société organisée et construite autour de règles tellement incorporées en nous-mêmes, que nous n'en sommes plus conscients.
Regarder à droite, à gauche avant de traverser, attendre que le feu soit vert, éviter les regards... Autant de comportements et d’actes vécus chaque jour, des états de corps propres à chaque situation que la ville nous fait vivre. Ces règles invisibles sont motivées par le culte de la performance.
Celui qui gagne est celui qui a compris les règles et ses ficelles, pour mieux en jouer et les détourner.
“Citadin ring” évoque ce corps combattant, ce corps compétiteur soumis à des règles qui le dépassent, mais qu’il incarne tout en même temps. Comme le boxeur dans le ring, le citadin se doit d'être performant, d’encaisser les coups, et de voir les faiblesses de son adversaire.Cette volonté de réintroduire l'échange dans l’espace public, en faisant participer les passants était pour moi essentiel. Mettre le piéton non plus dans un rôle de consommateur mais d'acteur. Ce corps piéton est aussi un citoyen, un homme actif qui peut donner son avis et être créateur lui aussi. Au-delà de l'envie de proposer au passant de vivre l'expérience de la création chorégraphique, il y a le souhait d'éveiller la conscience et le regard du citadin sur sa condition. Ainsi, le citadin peut observer comment chaque danseur répond à la même consigne avec les possibilités propres à son corps, et les différentes interprétations qui s’en dégagent. Chacun des danseurs se meut différemment, tout comme chaque citadin répond différemment aux contraintes que la société lui impose. Ce qui nous semblait alors être une réalité immuable, imposée du dehors, est finalement toute relative en fonction du point de vue de celui qui la traverse.
Dossier artistique
| dossier_citadin_ring_cienaweloulad.pdf |
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reportage réalisé par Christophe Lebon
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Presse
| Article du Parisien du 25 juin 2011 |
Dates
- 25 Juin 2011
Petites Urbanités Libres, Paris, 11ème et 20ème arrondissements (cf. l’article dans « Le Parisien » ci-dessus).
http://pul.ktha.org/
- 15 et 16 Octobre 2011 / 29-30 septembre 2012
Festival Bastille Quartier Libre, Paris, 11ème arrondissement, en partenariat avec l'atelier DIAMANDE.
http://www.carrebastille.com/
- 9 Décembre 2011
Festival Nanterre sur Scène, Université Nanterre Paris X (92).
http://nanterresurscene.u-paris10.fr/
- 17 mars 2012
Festival Les Prémonitoires, Grande Halle de la Villette (Paris).
- 29 avril 2012
Festival Le 4ème Mur, Le 6B, Saint-Denis (93).
-29, 30 septembre 2012
Festival Bastille Quartier libre
-11 octobre 2014,
Festival Bastille Quartier libre
-18 septembre 2017
halle Papin
-16 juin 2018
portes ouvertes Conservatoire Frédéric Chopin
Extraits vidéo
Quelques images
Crédit photos : Gervais Vallée